• Annabeth

C'est compliqué Célibataire En couple

« Déterminée, sensible, douce, joueuse, maligne, fofolle, gaffeuse, jalouse, bornée, etc »

« Je pourai vous parler de ce que ma naissance a apporté à mes parents. Le bonheur et la gratitude que ces derniers avaient envers la chance qu’ils avaient d’avoir une petite était grands mais, cela ne servirai à rien à l’étendre à ce sujet. Comme tout jeune père, le mien était gaga de sa fille et se voyait déjà la carabine à la main pour faire peur aux futurs garçons intéressés. Comme toute jeune mère, la mienne était fière de moi et n’hésitait pas à le crier au monde entier en invitant des amies qu’elle ne voyait plus depuis le lycée…
Etant leur première enfant, ils ne me refusaient rien. Je dois même avouer que j’étais la plus heureuse et aimée des enfants. Telle une petite princesse, ma mère s’amusait à me faire des essais d’habits et des couettes ridiculement mignonnes de chaque côté de ma tête. Je n’aimais pas forcément qu’on me manipule comme une poupée de chiffon mais, trop jeune pour donner mon avis, je me laissais faire sans rien dire. Oui, je ne pleurais que très rarement. Je n’étais pas le genre d’enfant à faire des caprices pour le plus grand bonheur de mes parents. J’avais beau être gâtée, je n’étais pas capricieuse pour autant. Même pour dormir, je ne posais aucune résistance. Il suffisait qu’on me mette au lit et qu’on me chante une berceuse et hop ! Quelques minutes plus tard, mon petit ventre montait et s’abaissait en signe d’endormissement. »

«Vient ensuite l’adolescence. Les sorties à gogo et fêtes qui battent leur plein même en semaine. Malgré mes excellentes notes et ma réputation d’élève studieuse et réservée, je devenais toute une autre fille dés que je quittais les quatre murs de l’établissement scolaire. Passionnée par les arts en générale, il m’arrivais de passer beaucoup de temps à dessiner ou peindre mais, ce que j’adorais par dessus tout était la danse. La danse qui rend libre et euphorique, celle où on se lâche entre amis quels qu’ils soient et que l’ont les connaisse ou non. Du moment qu'ils avaient les mêmes délires que moi, je les aimait déjà et, si en plus ils m'appréciaient, ce n'était que la cerise sur le gâteau.
Effectivement, sociable et maligne, j’avais toujours sut m’entourer et garder mes amis près de moi. Je ferai n’importe quoi pour eux et, cela, même s’ils me trahissaient. J’estime qu’on a tous droit à une seconde chance mais, pas deux ! Je ne m’amuserais jamais à refaire les mêmes erreurs comme ressortir avec le petit ami d’une amie ou balancer les quatre vérités à la figure de la mère d’un pote qu’on trouve trop collante ou carrément tordue. C’est vrai quoi, quelle mère s’amuserait à lire les messages de son fils pour savoir s’il couche ou non ? De nos jours, on lui demande directement. »