«Bien l'bonjour ! Je me présente, Léopold Jacques de Bourbon, mais passons les détails ca fait bien longtemps que je ne suis plus que Léopold ou même Léo'. »
« Je naquis il y a de cela 26 ans dans une des plus grandes familles de France; mais ce n'est qu'un détail faisant parti du passé. J'étais un beau bébé, aimé, gâté, têtu, capricieux, bavard, oui j'étais un bébé adorable ! Je grandis vite, passons les banalités " j'étais abandonné par mes parents me délaissant pour le travail et blablabla je me rebellai à ma manière...". A l'âge de 16 ans, la coke n'avait plus de secret pour moi, faut pas se leurrer, dans les lycées privés, le trafic commence à 13 ans, j'ai suivi le mouvement. Je voulais pas spécialement de sensations fortes, être dans un état second pour moi n'était que le plaisir superficiel de mon but. Je voulais que mes parents voient que j'étais mal, que j'étais malade. Mais jamais, jamais je n'eu droit au petit " comment vas tu mon chéri " qu'une maman lancait à son fils dès son reveil. Et pourtant, à l'époque j'aurais tué pour entendre cette petit phrase accompagné de ce petit regard de fierté qu'avait la mère pour son fils. A l'époque je croyais vraiment que la famille était le plus beau cadeau du ciel. Maintenant, je le sais, le plus beau cadeau, c'est la volonté. »
« Le matin qui suivit l'obtention de mon permis, je rangeai mes affaires, les fourrai dans des valises, et me cassai avec la porche de père. Malgré la nécessité d'argent qui suivit, jamais je ne vendis cette merveille automobile. J'étais désormais, seul, livré à moi même, et il me restait encore un an avant d'avoir mon BAC. L'air de Versailles me dégoutais, je roulai alors, loin, très loin. Pendant plus de deux ans je suivis des cours par correspondance avant de finalement obtenir mon BAC. J'avais alors visité plus de 30 pays, et parlé plus de 8 langues, j'étais un "pur génie". N'exagérons rien, sur les 8 langues, il n'y en avait que 5 que je maitrisais. J'aurais pu faire journaliste, c'est sur. Mais de tous les domaines du monde, il n'y en avait qu'un qui m'intéressais; la medecine. »
« Grace à l'argent gagné à l'aide de milliers de petits boulots pendant plus de 2 ans aux quatres coins du monde, je réussis à aller étudier à Oxford. Il est vrai, que je du vendre quelques souvenirs que j'avais emportés de ma maison d'enfance, des souvenirs valant une énorme fortune. Mais tout ca, en valait la peine. Je ne sortis pas major de ma promotion, mais je sorti diplomé, et ca me suffisait. A l'époque j'étais fiancé, et heureux, je pensais vraiment que j'allais fonder une famille avec cette jeune anglaise. Mais le destin voulu m'empêcher d'avoir enfin une famille. Un travail que je ne pus refuser me fut proposer à Paris, Emily ne voulait pas déménager, elle resta à Oxford et moi je rentrai à Paris. »
« Je suis là parce que je suis le meilleur, et que je vais mener les garcons à la victoire, une fois de plus. N'oublions jamais, nous avons toujours gagné. »