• Samuel

C'est compliqué Célibataire En couple

«Me présenter selon mon âge, mon job ou ma situation amoureuse serait d'une futilité avoisinant la stupidité maladive des trois quarts des gens en ce bas monde.»

« Qualité ou défaut, je ne veux rien devoir à personne. Ni confiance ni relation. Je mène ma vie indépendamment du restant du monde. Les océans peuvent bien s'assécher, les continents couler, ne croyez pas que la compassion est une émotion qui prédomine chez moi. J'ai arrêté de me soucier des autres quand les autres ont cessé de se soucier de moi. Et puisque la vie a joyeusement joué avec moi, je considère que c'est maintenant à mon tour de jouer avec la vie. Je suis égoïste et égocentrique, et je l'assume tout à fait parce que c'est toujours seul qu'on s'en sort dans la vie, dans ses épreuves et dans la mort. Exit le petit étudiant bien gentil, idéaliste au possible et prêt à aider le restant du monde : Darwin avait raison, c'est chacun pour soi. Marche ou crève.»

« J'ai été videur, vigile, musicien, j'ai même fait un peu de mannequinat en parallèle de mes heures de mécano. Après ma détermination, mon principal atout, c'est ma polyvalence : je suis capable de tout, dans tous les sens que ces mots peuvent bien comporter, si vous voyez ce que je veux dire... En attendant, j'ai réussi à me hisser au statut d'un mi reporter mi photographe. En fait, je bosse en free lance pour quelques journaux réputés. L'idée, ce n'est pas de me faire envoyer sur le terrain pour faire des reportages ultra passionnants sur la plus grosse tarte jamais réalisée ou Germaine Dupré qui n'a pas daigné crever comme tous les vieux pendant le canicule. C'est moi qui trouve les infos et les scoops, et je vends ça au plus offrant. Et quand on est doués dans ce domaine, on se fait plus d'argent qu'avec dix boulots bien honnêtes cumulés.»

« Après, je ne pense pas forcément que les hommes prévalent sur les femmes... quand on voit la belle brochette de demeurés que je dois côtoyer tous les jours. Mais, moi, je le suis. J'ai toujours eu les clefs pour m'en sortir, et je n'ai ni état d'âme ni scrupule. En vérité, je prends ce jeu avec une certaine vanité, et j'adorerais que vous m'en blâmiez. Allez-y, amusez-moi. Parce que je ne vais pas lâcher l'affaire et que j'aime perdre un temps fou à m'amuser de complets abrutis pleins de bons sentiments qui pensent encore que la mère de Bambi s'en sort ou que Miss France est une émission hautement culturelle. Je n'ai besoin de personne, encore moins d'une femme, ni même d'alliés. Il n'y a peut-être qu'une petite poignée de gens qui en valent la peine en ce monde, et j'ai un peu l'impression que la connerie globale les a décimé... les pauvres, j'les comprends.»

«On aura compris que je n'ai aucune limite et qu'il me plairait de divertir le bon peuple crétin... tant que vous me proposez une aventure qui en vaut le coup, je marcherai à fond. Par contre, juste une chose... n'essayez pas trop de me contrôler : je serai de toute façon bien pire. Ça, je peux vous l'assurer sur la vie de l'Humanité toute entière, ah ah.»